TENSHIN SHODEN KATORI SHINTO RYU
Bourgogne-France Comté
LE SABRE
L'ÂME DU SAMOURAÏ
Le sabre jouait un rôle capital dans la vie du samouraï. Sa très grande efficacité en faisait une arme de combat de choix. Les deux sabres (Daïsho) que le samouraï portait dans son obi reflétaient son rang social et concrétisaient les aspects spirituels liés à sa vie de guerrier. En raison de leur valeur artistique et spirituelle, les sabres anciens ont été déclarés trésors nationaux au Japon.
Le mot Daïsho vient de la contraction de Daïto, « grand sabre », et Shoto, « petit sabre ».
Tout pratiquant d’école de sabre se doit de connaître non seulement l’histoire de la forge des katanas au Japon, mais également chaque partie constituant un sabre.
KIZU : L'EXAMEN DE LA LAME
En fonction de l’époque, on dira qu’une lame est Koto (littéralement « ancien sabre ») si elle a été conçue avant 1560.
Les sabres koto de la période Kamakura sont de type Tachi. Plus long et plus courbé que le katana, il se porte du côté gauche, tranchant vers le bas, ce qui facilitait le dégainage en armure et à cheval.
Avec l’époque Muromachi et le port de plus en plus fréquent du costume traditionnel Kamishimo, les sabres tachi cédèrent la place aux sabres koto de type Uchigatana, ou Katana, que l’on portait dans la ceinture, tranchant vers le haut.
Entre 1560 et 1760, les lames deviennent Shinto, littéralement « nouveau sabre », puis Shinshinto, « nouveau nouveau sabre » entre 1760 et 1876.
Après l’interdiction du port du sabre décrété en 1876, les lames prennent le nom de Gendaïto (sabre moderne) jusqu’en 1945, avant de devenir Shinken (ou Shinsakuto) après la seconde guerre mondiale.
Pour les sabres fabriqués en série pour les soldats lors des guerres du XXème siècle, on utilise le nom Gunto (sabre de guerre).
En ce qui concerne la longueur de la lame, on parle de Tanto en dessous de 30 cm, de Wakizashi entre 30 et 60 cm et de Tachi ou de Katana au-delà. Les sabres très longs, qui dépassent 1m20 (comme la fameuse perche à sécher de Sasaki Kojiro) rentrent dans la catégorie des Nodachi.
Deux forgerons figurent parmi les plus connus au japon : Masamune, qui vécut au début du XIVème siècle, réputé pour sa bienveillance et sa droiture d’esprit, et Murasama au XVIème siècle, dont les lames sont dit-on imprégnées de la violence du forgeron.
Attention, il ne faut pas confondre Shintō 神道 littéralement « voie divine » avec shinto 新刀, « nouveau sabre », et encore moins avec to shin 刀身 qui fait référence à la lame.
LA TSUBA
Si le sabre nécessite pour son usage de nombreux accessoires, le plus important et le plus visible quand le sabre est porté est la garde, la Tsuba.
Il s’agit d’une plaque métallique de forme, de dimension et d’épaisseur variables. Elle protège la main du guerrier, mais permet également d’indiquer le rang social ou l’appartenance à un clan de son propriétaire.
Les sujets représentés sur la tsuba sont innombrables et recouvrent tous les aspects de la culture japonaise.
La tsuba de l’ECB représente une chauve-souris. Cette tsuba, conçue par Serge Merlet Senseï, est agréé au Japon comme propriété de l’ECB.
Tsuba du CERA
Tsuba de l'ECB
ANATOMIE DU SABRE
SAYA & YAIBA
KISSAKI
TSUBA
NAKAGO
TENSHIN SHODEN KATORI SHINTO RYU
Bourgogne-Franche Comté
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